Berlioz faisait une nette séparation entre l'art et l'industrie : « Les anciens étaient des artistes, et nous ne sommes que des boutiquiers. » Il reprenait les positions de Sainte-Beuve pour tenir les questions de progrès industriel à distance de la vie musicale. Mais les critiques du progrès par les artistes du dix-neuvième siècle sont toujours plus ambiguës que ça. Enregistré à la Bibliothèque La Grange-Fleuret, entretien croisé avec Emmanuel Reibel qui a signé chez Fayard l’essai Du métronome au gramophone. Musique et révolution industrielle et Marta Caraion qui enseigne à l’Université de Lausanne et questionne les écrivains romantiques contestataires de l’idéologie du progrès, quoique fascinés.